Kerala: en route pour « Backwaters »

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Jour 4: Les backwater

Les Backwater ou Backwaters sont une série de lagunes et de lacs parallèles à la mer d’Arabie. Le réseau d’eau, constitué d’environ 1 500 km de canaux, s’étend sur la côte du Kerala. Certains canaux ont été creusés par l’homme.

Reliées par ces canaux, les lagunes forment, avant tout, un réseau de transport de marchandises pour l’économie agricole, en particulier pour le riz. L’activité touristique s’y est ensuite développée et est devenue très importante.

Le 14 novembre 2020, après avoir fait une grosse bise à Mademoiselle Eléphante, nous avons quitté Thekkady et le pays du thé.

Nous avons pris la route pour Koumarakom. Ce village verdoyant est situé au cœur des backwaters.

En attendant que le jour se lève, nous avons passé une excellente soirée à l’hôtel « backwater-ripples ». Nous avons eu la bonne surprise d’assister à un feu d’artifice organisé par l’hôtel. Le 14 novembre 2021 était, en effet, le jour de Diwali ou fêtes des lumières. Les hindous célèbrent cette fête comme nous fêtons noël. Ils se rassemblent en famille et s’échangent des cadeaux.

Après le feu d’artifice, les familles se sont rassemblées dans le parc de l’hôtel.

Un monsieur a invité Milan à participer à leur moment festif.

Pendant ce temps, à Gandhidham, nos voisins célébraient leur Diwali autour de leur maison entièrement illuminée.

D’autres personnes réalisent des dessins colorés devant leur porte d’entrée. Ces magnifiques dessins sont réalisés avec de la poudre colorée. L’artiste qui a réalisé celui ci-dessus est la professeur d’anglais de Hugo et Milan.

A très vite depuis notre pirogue dans mon prochain article !

Au pays des éléphants…

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Jour 4: Juste inoubliable…

Le 14 novembre 2020 restera gravé dans nos mémoires pour toujours.

A 10 heures du matin, nous avions rendez-vous au parc « Elephant Junction« . En organisant notre périple, nous avions pu lire d’agréables commentaires sur cette activité hors du commun.

Arrivés sur le parking, nous avons eu la chance de constater que nous étions les seuls visiteurs. Au-delà de l’heure matinale aux yeux des indiens, la crise sanitaire a mis en dormance l’activité touristique.

Le guide nous a demandé de patienter le temps qu’ils aillent chercher l’éléphant. Avec la brochure dans les mains, petits et grands avons trouvé les minutes très longues. Nous piétinions d’impatience.

Quand cette grande masse a fait son apparition, j’en ai eu le souffle coupé et les larmes aux yeux. Je ne pensais pas que l’émotion aurait été aussi débordante.

Chez « Elephant Junction », avec l’accueil de visiteurs, il est plus sécurisant de n’avoir que des éléphantes. Je ne vous apprends rien en vous disant que les femelles sont plus dociles que les males.

Les mâles, quant à eux, sont dressés pour les festivals. Les éléphants ne sont plus utilisés pour le travail agricole, forestier et autre. Le gouvernement a interdit l’exploitation des éléphants pour le dur labeur.

De notre côté, nous n’avons rencontré qu’un seul éléphant. « Elephant Junction » détient six éléphants. En 2020, la COVID 19 ayant interrompue l’activité touristique, les gérants n’ont gardé qu’un seul éléphant sur le site ouvert au public. Ils ont pris soin d’emmener les 5 autres éléphants en pleine nature.

Cette demoiselle de 35 ans pèse 3.5 tonnes. Elle mange entre 200 et 300 kg de bananes et de feuilles par jour et boit 140 litres d’eau par jour. L’espérance de vie de cet éléphant est de 60 à 80 ans.

Après avoir fait connaissance avec l’éléphante, nous sommes montés en haut d’une plateforme. Et en avant…! Finalement, c’est plus facile de monter sur le dos d’un cheval.

Après cette belle balade de 45 minutes, l’éléphante nous a fait une démonstration du travail qui était confié auparavant aux éléphants.

Le mahout, le maître de l’éléphant, dirige l’animal à la voix et avec ses jambes. Il place ses jambes derrière les oreilles de l’éléphant. Il actionne la droite ou la gauche en fonction des besoins de direction.

Après ces efforts, il ne faut jamais se laisser abattre. Il est temps de se restaurer. Les enfants ont apprécié de pouvoir lui donner son repas.

Seulement sous la chaleur, l’éléphante a eu besoin de prendre son bain.

Et la touche finale…

C’était juste magique !

Le parc peut semblait rustique et rudimentaire mais il vous offre la possibilité de prendre une douche chaude. Thé ou café nous a également été offert avant de reprendre la route. Et oui…sniff…! il est l’heure de partir. Les backwater nous attendent à Kumarakom.

Kerala, un état à ne pas manquer !

Vous souvenez-vous ? Avant de rentrer en France, pour un bon break familial, je vous ai évoqué notre semaine de vacances dans l’état du Kerala (https://inde2020.com/2020/11/20/coronavirus-saison-1-episode-6/). Après deux mois d’absence, il est temps de voyager ensemble.

Pour les amoureux de la nature, le Kerala est un état d’Inde à ne pas manquer. Situé dans le sud-sud-ouest de l’inde, c’est un état riche et diversifié en faune et flore. (état en rose, en bas de la carte)

Le Kerala s’étend sur près de 900 km. Il est réputé pour sa culture, ses épices, ses plages et ses canaux (backwaters). Le Kerala dispose également de forêts tropicales et d’une plaine côtière fertile. La pêche et le tourisme participent pleinement à l’activité économique du Kerala.

Le Kérala est un des rares endroits de l’Inde à ne pas avoir été sous contrôle direct des Britanniques. Des rois locaux ont dirigés cet état quand l’Inde a été sous contrôle britannique. Les gens ont vécu de la même manière qu’au cours des 2000 dernières années. Une bonne partie de sa richesse culturelle a été très bien préservée. Le Kérala a l’une des cultures les plus cosmopolites du monde. La culture hindoue y est installée depuis les temps immémoriaux. Cependant, les cultures chrétienne et juive occupent une place importante au Kerala depuis 1000 ans. Pour anecdote, il nous a semblé bon de pouvoir déguster de la viande de boeuf. Les musulmans, quant à eux, occupent principalement une partie du Nord de l’état. Les dialectes locaux du malayalam, les plats culinaires et les vêtements variant d’une ethnie à l’autre reflètent cette diversité.

Le Kérala a quatre saisons contrairement au reste de l’Inde: l’été, la mousson, le printemps et l’hiver. De mars à la seconde moitié de mai c’est l’été. Il fait très chaud et ce n’est pas la meilleure saison pour visiter la région. De mi-mai à mi-octobre c’est la mousson ou la saison des pluies. Quelquefois de mi-août à fin septembre c’est le printemps ou la « saison Onam ». C’est la période idéale pour visiter le Kérala avec les festivals d’Onam qui ont lieux dans tout le Kérala. Onam est un festival des moissons du Sud de l’Inde qui est principalement célébré au Kérala et par toutes les populations. Enfin, de mi-octobre à mi-février c’est l’hiver. Pour des européens, comme nous, nous avons apprécié d’y aller en novembre. Les températures environnaient les 25 degrés. Par contre, il y règne un climat très humide et nous avons étaient trois sans pouvoir faire sécher notre linge. Nous avons compris par la suite pourquoi la population locale fait sécher son linge à même bitume.

Un petit conseil d’aventuriers: lorsque vous allez au Kérala emportez un parapluie sans vous occuper de la saison. Il peut y avoir des averses soudaines qui vous « déguiseront » le temps d’une après-midi.

Quoi qu’il en soit, ce fut de très belles vacances, riches en découvertes, rencontres et émotions. Alors, n’ayez pas peur de ces pluies soudaines et suivez-moi dans l’aventure…